Et si notre capacité d’émerveillement sauvait le monde ?
Voyagez avec vos papilles à l’autre bout du monde
C’est la rentrée. Les vacances sont finies, les valises sont rangées et les passeports sommeillent désormais au fond d’un tiroir. Pour autant, faut-il attendre le prochain départ pour stimuler notre capacité d’émerveillement ? Et si notre capacité à nous émerveiller de ce qui nous entoure au quotidien, et non plus seulement de ce qui nous est lointain, sauvait le monde ? Lorsqu’on voyage, et qui plus est à l’autre bout du monde, notre capacité d’émerveillement est au maximum. C’est bien connu, l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Et quand bien même elle serait aussi verte, notre état d’esprit, lui, est d’humeur à se laisser surprendre. C’est beaucoup moins vrai lorsqu’il se laisse rattraper par la routine. Pourtant, c’est bien là que se cache un gisement inépuisable de nouveautés. Alors que le sujet des impacts du tourisme sur l’environnement porte le plus souvent sur les limitations qu’il faudrait que nous nous imposions, il est rarement question d’ouvrir de nouveaux horizons, et encore moins quand ces horizons se trouvent tout proche de nous. Et pourtant ! Si nous apprenions à nous évader plus souvent sans nécessairement partir loin, alors peut-être que notre pratique du tourisme s’en trouverait modifiée (et que ce faisant, nous diminuerions son impact sans avoir l’impression de n’avoir à consentir que des sacrifices). Vous avez jusqu’aux prochaines vacances pour y réfléchir.